Avec une rémunération totale de 65,6 millions de dollars touchée au titre de l’exercice 2018, Bob Iger est sans aucun doute très bien payé. Son salaire et les nombreuses compensations et autres bonus sont indexés sur les performances du groupe ; or, celles-ci ont été très bonnes l’an dernier, avec un chiffre d’affaires de plus de 60 milliards de dollars. Bob Iger a bénéficié d’une augmentation de 80% d’une année sur l’autre, de quoi interroger sur le niveau de rémunération des dirigeants des grands groupes. Abigail Disney, militante des questions de responsabilité sociale et petite-nièce du fondateur de l’entreprise, estime que celui-ci est tout simplement « fou ».
La rémunération de Bob Iger est 1 424 fois supérieure au salaire médian des employés de Disney. « Un taux de rémunération supérieur à mille est insensé », écrit Abigail Disney dans une série de tweets. Elle n’a rien contre Bob Iger, qu’elle apprécie par ailleurs, et elle ne parle pas non plus pour sa famille. Néanmoins, elle indique que le salaire du PDG de Disney aurait pu d’offrir une augmentation de 15% aux employés de Disneyland — et Bob Iger aurait tout de même pu profiter d’une rémunération de 10 millions de dollars. De quoi vivre confortablement.
La militante déplore qu’il y ait tout simplement « trop d’argent qui circule au sommet du système ». Les dirigeants ont « trop d’argent », martèle-t-elle. Des propos qui ouvrent le débat sur la rémunération des patrons et des cadres aux États-Unis. Et qui tombent à pic, alors que le parti démocrate va lancer son processus des primaires pour l’élection présidentielle.
La rémunération de Bob Iger est 1 424 fois supérieure au salaire médian des employés de Disney. « Un taux de rémunération supérieur à mille est insensé », écrit Abigail Disney dans une série de tweets. Elle n’a rien contre Bob Iger, qu’elle apprécie par ailleurs, et elle ne parle pas non plus pour sa famille. Néanmoins, elle indique que le salaire du PDG de Disney aurait pu d’offrir une augmentation de 15% aux employés de Disneyland — et Bob Iger aurait tout de même pu profiter d’une rémunération de 10 millions de dollars. De quoi vivre confortablement.
La militante déplore qu’il y ait tout simplement « trop d’argent qui circule au sommet du système ». Les dirigeants ont « trop d’argent », martèle-t-elle. Des propos qui ouvrent le débat sur la rémunération des patrons et des cadres aux États-Unis. Et qui tombent à pic, alors que le parti démocrate va lancer son processus des primaires pour l’élection présidentielle.
